"Libérée",Nathalie Ménigon est rattrapée par le parquet.
Action Directe.Hier,après que la justice a soumis l'ex-membre d'AD à un régime de semi-liberté,le ministère public a fait appel du jugement.
Ce n'était certes pas la liberté mais un horizon dégagé-pour partie-de barraux d'une prison qu'on lui proposait.Hier,le tribunal d'application des peines de Paris avait répondu favorablement à la libération conditionelle de l'ancienne membre d'Action directe (AD)Nathalie Ménigon.
Cette juridiction,seule habilite à statuer sur les détentions dans les dossiers de terrorisme,avait soit la possibilité de refuser ,soit de prononcer un régime de semi -liberté avant une libération sous contrôle judiciaire (une procédure rendue obligatoire par les dernières lois Perben,dès lors que le détenu a été condamné à la perpétuité ou à une peine assortie d'une période du sûrete).
C'était finalement cette deuxième voie qui avait trouvé la faveur des juges.Une "Bonne nouvelle"saluée notamment par M.Jean Louis Chalanset,avocat de Nathalie Ménigon.